Nous partons du principe que le plaisir de créer, bricoler, d’avoir un regard ouvert convoque un état d’esprit propice à entrer dans l’inconnu en sachant laisser une place à un être en souffrance sans chercher à le mettre en situation de public ou d’artiste. Vous verrez même que l’on est sorti de la contrainte de la production d’objet qui risquerait de combler l’espace de respiration psychique. Dans ce souci de préserver la psyché et favoriser la créativité psychique inhérente à chaque individu, nous avons développé des concepts qui sont tous protégés (souffle du neutre, expérience éphémère, art-thérapie préventive, dynamique, curative, etc.).
Ce sont ces ensembles qui vous sont transmis au fil de votre parcours formatif. L’art-thérapie devient alors une mise en mouvement et non un résultat. C’est cette mise en mouvement qui est recherchée chez l’art - thérapeute et le sujet. Ce que chacun en fera ne regarde que chacun. L’art-thérapeute est donc un professionnel qui s’engage, dès l’entrée en exercice, dans une supervision active auprès d’un tiers compétent afin de travailler ses mouvements transférentiels qui pourraie nt faire de l’ombre à l’expression possible du sujet. Vous aurez également à saisir que ce qui ne peut être comblé c’est ce que Lacan nomme le Réel vide de loi et de sens pur écart comme condition du dynamisme psychique. La psychanalyse (Freud, Lacan) devient donc une orientation et ne peut strictement pas être entendue comme application ou lieu d’une connaissance à utiliser comme pouvoir sur ou contre la fragilité psychique. Elle ouvre à ne plus méconnaître la complexité psychique, les enjeux d’une relation art-thérapeutique et invite l’art- thérapeute à s’inscrire dans un travail éthique afin de ne pas nuire au sujet rencontré. Il s’agit bien sûr d’orientation et non de psychanalyse appliquée.
À aucun moment il ne vous sera demandé de connaître les concep ts comme des équations à appliquer, mais bien d’en saisir des ouvertures vivantes qui se tissent au fur et à mesure des avancées formatives. Évidemment cela ouvre à sortir de certains lieux communs et de raccourcis parfois démagogiques pour entrer avec souplesse et finesse dans un domaine qui convoque à prendre en compte la complexité psychique qui est le lot de tous les êtres humains.
La psychanalyse (Freud et Lacan) n’engage pas dans un champ moral ou éducatif voire normatif, mais retrouve sa place d’ori entation afin de créer un espace intervallaire préservant la part d’ombre — espace vivant et nécessaire convoquant la part unique et énigmatique de l’être sans créer de coupables ou de responsables. Nous portons une grande attention à ce que chacun sache se maintenir en position de stagiaire pendant sa formation afin de construire des fondations éthiques, et ce, quel que soit son parcours initial. Savoir se resituer en apprentissage c’est savoir qu’entrer en formation n’ouvre pas à apprendre ce qui est imaginé pour obtenir un certificat. Cela engage chacun dans son processus formatif en occupant une place symbolique d’apprenti durant une année de travail en ouvrage mêlant rigueur et poésie. En aucun cas un stagiaire peut s’imaginer art-thérapeute ou faire « comme si art-thérapeute ». Et c’est dans cette optique de formation qu’il ne vous est évidemment pas demandé de savoir avant d’entrer en formation !
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Ce sont ces ensembles qui vous sont transmis au fil de votre parcours formatif. L’art-thérapie devient alors une mise en mouvement et non un résultat. C’est cette mise en mouvement qui est recherchée chez l’art - thérapeute et le sujet. Ce que chacun en fera ne regarde que chacun. L’art-thérapeute est donc un professionnel qui s’engage, dès l’entrée en exercice, dans une supervision active auprès d’un tiers compétent afin de travailler ses mouvements transférentiels qui pourraie nt faire de l’ombre à l’expression possible du sujet. Vous aurez également à saisir que ce qui ne peut être comblé c’est ce que Lacan nomme le Réel vide de loi et de sens pur écart comme condition du dynamisme psychique. La psychanalyse (Freud, Lacan) devient donc une orientation et ne peut strictement pas être entendue comme application ou lieu d’une connaissance à utiliser comme pouvoir sur ou contre la fragilité psychique. Elle ouvre à ne plus méconnaître la complexité psychique, les enjeux d’une relation art-thérapeutique et invite l’art- thérapeute à s’inscrire dans un travail éthique afin de ne pas nuire au sujet rencontré. Il s’agit bien sûr d’orientation et non de psychanalyse appliquée.
À aucun moment il ne vous sera demandé de connaître les concep ts comme des équations à appliquer, mais bien d’en saisir des ouvertures vivantes qui se tissent au fur et à mesure des avancées formatives. Évidemment cela ouvre à sortir de certains lieux communs et de raccourcis parfois démagogiques pour entrer avec souplesse et finesse dans un domaine qui convoque à prendre en compte la complexité psychique qui est le lot de tous les êtres humains.
La psychanalyse (Freud et Lacan) n’engage pas dans un champ moral ou éducatif voire normatif, mais retrouve sa place d’ori entation afin de créer un espace intervallaire préservant la part d’ombre — espace vivant et nécessaire convoquant la part unique et énigmatique de l’être sans créer de coupables ou de responsables. Nous portons une grande attention à ce que chacun sache se maintenir en position de stagiaire pendant sa formation afin de construire des fondations éthiques, et ce, quel que soit son parcours initial. Savoir se resituer en apprentissage c’est savoir qu’entrer en formation n’ouvre pas à apprendre ce qui est imaginé pour obtenir un certificat. Cela engage chacun dans son processus formatif en occupant une place symbolique d’apprenti durant une année de travail en ouvrage mêlant rigueur et poésie. En aucun cas un stagiaire peut s’imaginer art-thérapeute ou faire « comme si art-thérapeute ». Et c’est dans cette optique de formation qu’il ne vous est évidemment pas demandé de savoir avant d’entrer en formation !
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